Guild Wars Guild

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est PDG des éditions Gallimard.
Tant qu'il [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin pas cher[/url] ne sera pas prouvé que la valeur d'usage du livre dématérialisé et des supports qui en permettent la lecture égale celle du livre imprimé (et nous en sommes loin aujourd'hui, pour l'édition dite de littérature générale), il s'agira de à ce que les acteurs traditionnels du livre puissent déployer leur activité dans des conditions au moins équivalentes à [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] celles d'aujourd'hui. On sait que ce commerce est fragile : il suffit de rien, de vraiment rien, pour qu'un libraire, un éditeur indépendant, ne ferment boutique. Et la faiblesse de la rentabilité moyenne dégagée par le secteur rend absurde toute allégation de corporatisme.
En entente avec les auteurs, on numérise, on structure, on adapte, sans qu'un marché du livre numérique n'ait encore émergé. On s'efforce encore de déployer nos [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] marques sur d'autres supports, comme un prolongement adapté, ad hoc, de nos contenus et surtout de notre savoir-faire, de notre légitimité. Et l'on sait combien les [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] réseaux modernes ont besoin de ces autorités nées du monde qui les a précédés.
Des secteurs comme le livre pratique, encyclopédique, documentaire, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] touristique sont les premiers concernés. Et il est déjà de bons exemples qui cependant [url=http://fchs.fomicgroup.cm/index.php/component/kunena/2-Welcome-Mat/1597548-hollister-uk-Empower-Network-Review---Take-This-To-The-Bank?Itemid=0#1597548]hollister uk Empower Network Review - Take This To The Bank[/url] peuvent de pair avec un recul, en librairie, des ventes papier. Il faudra des mécanismes de compensation. On mesure combien il est [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] difficile aujourd'hui d' sans empiéter sur les champs ensemencés.
Or personne n'est aujourd'hui bien s?r que cet horizon est souhaitable et nécessaire : c'est là que se situe le grand mensonge. Aussi est-il urgent que les éditeurs se préoccupent d' leur distribution numérique et de , tant qu'il en est encore temps, une offre de qualité, d?ment valorisée, protégée, dans le respect des usages du lecteur, et surtout plurielle dans son accès et ses "modes de consommation".
On en vient alors à cette seconde nécessité : la ma?trise de la distribution et des conditions de commercialisation du livre dématérialisé. C'est par la reconnaissance de sa spécificité que le livre papier s'est aussi bien maintenu en France, dans sa précieuse diversité. Cela n'est pas le résultat d'une heureuse combinaison de forces. Ce sont des choix, publics et privés, qui ont présidé à cet équilibre.
S'il y a quelque chose à défendre, c'est le libre commerce des et de la création. [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] Le livre en est aujourd'hui le premier support. N'allons pas le détruire, au prétexte qu'il faut bien vite un marché qui, somme toute, n'existe pas (tout au plus quelques centaines de numériques vendus par Gallimard en 2008, à aux millions d'exemplaires vendus en support papier). Nous n'en sommes pas aujourd'hui à ce que les observateurs anglo-saxons appellent "l'i-tunes moment" du livre. L'un des [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] bienfaits de la crise est que l'on a appris à se méfier des prophéties d'experts. La prudence est de mise, même si elle n'est pas toujours bien comprise.
Bien s?r, nous nous sommes mis en alerte et avons cherché à défendre les droits de tous les bénéficiaires de la cha?ne, individuellement et collectivement. Nous avons dit à Google (et à d'autres) que nous voulions bien avec lui, mais dans le respect du bien de chacun. A lui l'algorithme de recherches ; à nous les fichiers, qui les avons con?us, qui les avons, les premiers, lus et défendus, puis rendus d?ment transmissibles, suivant les règles de l'art. C'est bien notre droit, n'est-ce pas, et celui des auteurs ?
Voilà à quoi, depuis de nombreux mois, nous travaillons tous. Auteurs, éditeurs, libraires et pouvoirs publics songent ensemble aux moyens à en oeuvre pour que ne s'effondre un édifice qui fait exception. On réfléchit à l'interopérabilité et à la qualité des fichiers, à la lutte contre le , à la ma?trise du prix de vente, à l'adoption d'une TVA à 5,5 % pour le livre numérique (n'est-il pas plus flagrant [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] aveu d'impuissance que de qu'un livre, du moment qu'il est dématérialisé, est assimilable à un ...), à l'implication des libraires et de leur savoir-faire.
la ligne de fuite de sa totale dématérialisation. Mais la perspective échappe encore à ceux qui voudraient la d'un geste s?r.
Que gagnera-t-on à l'appétit d'un seul acteur ? On comprend mieux pourquoi le moteur de recherche américain s'est tant pressé de scanner des bibliothèques entières. Pour le bienfait de l'humanité ? Ou pour s' une avance de fait qui permettrait d' un avantage de droit. On nous dira : les éditeurs européens n'avaient qu'à se réveiller avant et leur Google. L'argument est au moins aussi spécieux que de à son épicier de n'être pas Michel-Edouard Leclerc.
Il faut de même pour le numérique. Le livre est un objet à l'économie trop fragile pour que, digitalisé, il se voie valorisé par des mécanismes exogènes, victime annoncée de "l'idéologie gratuitaire". Car ce n'est pas qu'au livre numérique [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] que l'on touchera alors ; mais bien aussi au livre papier dont on ne comprendra plus qu'il f?t à au juste prix et qu'on aura soumis à une concurrence telle qu'il ne pourra plus se sous forme imprimé.
Or ce droit est aujourd'hui contesté. Le Grand Règlement auquel le continent américain risque de nous à au de la numérisation de masse engagée ind?ment par Google n'est, somme toute, qu'un faux-semblant ; bien s?r, il y aurait, si les ayants droit le souhaitent, une redistribution des profits réalisés aux Etats-Unis. Mais en contrepartie, aurait toute liberté sur son territoire pour ce qu'il entend de ce patrimoine plus [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] ou moins dérobé.
Le livre y tient sa place avec une belle assurance. C'est l'expression d'une conviction, si bien exprimée par Michel Tournier [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister[/url] : "Je crois qu'un livre a toujours deux auteurs : celui qui l'a écrit et celui qui le lit." Et ce livre a aujourd'hui de sérieux arguments pour se face à la crise même si, dans un de nervosité, l'on sent bien que la cha?ne se tend.
Si l'on est enclin à la prospection, il faut se résoudre à de ce que laisse à peine le fond estompé du paysage éditorial actuel. Au premier plan du tableau demeurent le livre, la librairie, les bibliothèques et bien s?r, des lecteurs qui tournent des pages. Nous savons tous ce que nous perdrions à les ; cela fait des années que nous nous battons pour leur présence au coeur des villes, dans les écoles comme sur les lieux de de masse.
Chacun a ses règles propres de lisibilité que nous ne voulons pas, éditeurs, nous imposer par des impératifs de techniciens. Nos interlocuteurs, c'est là le signe d'un réel progrès, commencent à le . Et Google se préoccupe même d'acquérir une base de données bibliographiques qui donne un début de fiabilité à sa Très Grande Bibliothèque. Mais [url=http://www.118gcjx.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=5766143&extra=]hollister sale Get The Perfect Snug Fit With Twisted X Boots[/url] est-ce bien un progrès que l'ogre se serve d'un couteau et d'une fourchette ?
Cela vaut autant pour les fonds de catalogue que pour les [url=http://www.jinyuanwang.com.cn/masnshome/space.php?uid=1718&do=blog&id=156975]hollister france La communication verrouillée de[/url] nouveautés. Nous nous sentons aussi responsables de ce "livre numérisé" (issu du scan d'un livre imprimé) que du "livre numérique" (adapté directement du fichier de l'imprimeur ou créé sans précédent papier, qui se prête plus facilement à des usages nomades).
Pour aux appels insistants du camp des modernes (depuis leur téléphone mobile), il est une première chose à qui, à terme, les préservera eux-mêmes de la plus grave des crises, celle de la perte de sens et du radotage. "Au commencement était le Verbe ; à la fin, le lieu commun", prédisait, dans La NRF, le poète polonais Stanislaw Jerzy Lec. Une première chose à , donc : préserver les conditions de la création et d'une juste rémunération de celle-ci. Nous avons un cadre pour cela : celui du , premier indice de valorisation du livre par ce qui le caractérise en propre, et non par sa capacité à des ressources publicitaires.